Une FLO et une TPLO sont des interventions ayant pour but de traiter la même pathologie, la rupture des ligaments croisés (souvent antérieurs). C’est un ligament qui se trouve dans le genou, et assure la stabilité de l’articulation : sans lui, le fémur « glisse » sur le tibia, entrainant une instabilité si tôt que l’on met du poids sur l’articulation. Lorsque le ligament est rompu, on remarque chez le chien une boiterie du membre postérieur concerné, qui n’est cependant pas toujours évidente à déceler. Un gonflement en face interne du genou peut également parfois se sentir. Généralement d’origine traumatique, la rupture du ligament croisé peut également avoir une origine chronique.

La FLO est l’une des méthodes pour traiter cette pathologie. Plutôt réservée aux cas de rupture traumatiques, elle consiste à remplacer le ligament abîmé par une prothèse. La TPLO est une autre méthode, qui consiste à modifier la pente du plateau tibiale. De cette façon, on restabilise l’articulation de manière durable. Le tibia sera en effet fixé par des vis et une plaque spéciale, rendant à nouveau possible l’utilisation du genou dans sa totalité puisque le fémur ne peut plus glisser. Par la suite, après un temps de repos défini par votre vétérinaire, il peut vous être recommandé de faire faire de la physiothérapie à votre animal afin de garantir une meilleure récupération post chirurgicale.

La symphysiodèse est une chirurgie que l’on pratique lorsqu’un diagnostic de dysplasie précoce est posé. C’est une intervention peu invasive, qui permet de prévenir les problèmes inhérents à une dysplasie de la hanche : arthrose et autres anomalies de l’articulation qui
peuvent, à terme, être irréversibles.

La symphysiodèse consiste à bloquer une partie de la croissance du bassin ; c’est ce qui explique que cette opération ne soit praticable que chez un chien qui n’a pas encore atteint sa taille adulte. Le reste de la croissance du bassin se fait de manière tout à fait normale. Pour pouvoir réaliser cette chirurgie, le chien est généralement d’une race prédisposée à la dysplasie des hanches, et le diagnostic doit être précoce : chez un chiot de 12 à 20 semaines, avant que celui-ci ne présente une boiterie.

Avant toute intervention, nous prendrons rendez-vous avec vous afin d’effectuer une visite pré-opératoire. Elle a pour but de s’assurer de l’état général de l’animal, et de discuter avec vous de la chirurgie : déroulé, soins et récupération post-chirurgicale… Elle permettra également d’établir un devis et un contrat de soin.

Afin de mieux appréhender les risques anesthésiques, votre vétérinaire vous proposera de réaliser un bilan sanguin. En fonction de l’état de santé de votre animal, le vétérinaire ajustera le nombre de paramètres proposés. Selon les résultats, nous serons à même d’adapter le protocole anesthésique.